Le racisme. On le définit comme une discrimination envers un groupe humain, ou encore l'idée qu'il y ai une hiérarchie des races. Dans notre histoire, et aujourd'hui encore, nous avons pu voir du racisme exercer sur des origines différentes, des religions ou encore des couleurs de peau. Avec d'un côté, les oppresseurs et de l'autre, les opprimés.
Rappelons tout d'abord que le racisme a une histoire, on peut citer la Shoah dans l'histoire des juifs, l'esclavagisme que les noirs ont subit ou encore le génocide des Amérindiens. 3 peuples avec une histoire différente, mais qui seront marqués et touchés à jamais par leurs origines.
Des années plus tard, en 2020, les discriminations ne sont pas terminées et de nouvelles histoires s'inscrivent. Des établissements refusent de servir des femmes en raison de leurs voiles, des incitations à la haine contre la communauté asiatique pendant la crise sanitaire ou encore les violences policières exercées sur la communautés noires.
Depuis quelque semaines, lors des manifestations pour la défense de Georges Floyd et du Black Lives Matter en France, au milieu de la foule, une pancarte dérange. "Les victimes du racisme-anti blanc #WhiteLivesMatter". La communauté blanche se révolte contre le racisme qu'il subisse au quotidien. Mais le racisme anti-blanc existe-t-il vraiment en Europe ?
Cette dénonciation de racisme anti-blanc a créé un véritable raz-de-marée sur les réseaux sociaux, un mélange d'incompréhension face au terme utilisé et de colère devant l'appropriation du mouvement du #BlackLivesMatter.
Dans un article du Inrockuptibles, il évoque le concept de La fragilité blanche, il en parle comme "le fait que les personnes blanches ont grandi dans des sociétés qui les protègent de tout stress lié à leur couleur de peau. Ce terme explique comment un minimum de stress racial devient alors pour celles-ci intolérable. Il en résulte bien souvent des réactions de défense, comme de la colère ou de l'opposition." Pour faire plus simple, un blanc sera plus affecté par une insulte sur sa couleur qu'un noir, car il n'aura pas "l'habitude" de ce type de comportement face à sa couleur.
Mais bien qu'une insulte liée à la couleur de peau ne soit pas justifiable, celle-ci ne peut pas être interprétée de la même manière si l'on est noir, asiatique, arabe ou blanc pour 2 raisons :
L'histoire et le quotidien.
L'histoire des juifs ou des noirs est très connue en Europe, nous connaissons et reconnaissons les faits que la population blanche et Européenne a été l'oppresseur dans ce racisme et eux, les opprimés. Aucune histoire similaire au génocide des juifs ou à l'esclavagisme des noirs n'a eu lieu sur la population blanche en Europe.
Bien que ces faits fassent partie du passé, ce racisme a pourtant perduré et s'est adapté à son époque. Au quotidien, un blanc n'a pas à avoir peur de ce que représente sa couleur de peau. Ses capacités au travail ne seront pas remise en cause par rapport à celle-ci, son intégrité non plus. Une personne noire en revanche rencontre des difficultés constantes dans son quotidien : emploi, arrestation policière, préjugé de la part d'inconnu…
Nous parlons donc de racisme pour une partie de la population car c'est une discrimination généralisée et présente au quotidien, et de préjugés de l'autre.
Le racisme n'a pas lieu d'être sur une population favorisée par la société et qui ne souffre pas d'une caractéristique physique.
Pour finir cet article, nous vous demandons d'être bienveillant les uns envers les autres et de vous aimer au-delà de vos couleurs de peau, religions, origines, particularités…
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